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Ateliers de préparation au secondaire

Arrière-plan

En 2019, un projet pilote d’ateliers de préparation au secondaire pour les élèves de 6e année a été développé. Depuis 2020, deux ateliers sont offerts au printemps en collaboration avec sept Maisons des Jeunes dans toutes les écoles primaires avec un indice de milieu socio-économique (IMSE) de 7 et plus.

La transition vers le secondaire

Les ateliers offerts dans les classes de 6e année ciblent la transition vers le secondaire, considérant que c’est une période d’adaptation intense et difficile pour les jeunes. En effet, les jeunes doivent relever plusieurs défis, tant sur le plan physique que psychologique, social et environnemental. Cette période comporte également plusieurs facteurs de stress (contrôle diminué, imprévisibilité, nouveauté, égo menacé).  

Ainsi, avant d'aller à la rencontre des jeunes, un sondage leur est passé. Selon nos données recueillies, 25% des jeunes se disent stressés lorsqu’ils pensent à leur entrée au secondaire. Environ 10% mentionnent vivre d’autres émotions négatives reliées à cette transition. Près de 60% pensent que leur entrée au secondaire ne va pas bien se passer. 

S’ils ne sont pas adressés rapidement, l’accumulation et/ou la prolongation de ce stress et de ces émotions négatives peuvent mener à une détresse psychologique.

Une formule testée et approuvée

Une évaluation des impacts est en cours avec une chercheuse de l'Université de Montréal afin de :

  • raffiner les objectifs et les évaluations des ateliers
  • bonifier la formation des intervenants qui animent les ateliers
  • augmenter les impacts et les retombées positives

Les retombées positives

En plus des retombées positives directes chez les jeunes (sentiment d’être moins seuls, moins stressés et plus prêts), les Maisons des Jeunes ont également vu une augmentation de nouveaux jeunes à leurs activités en dehors du calendrier scolaire. Ceci permet donc d’assurer un filet de sécurité qui contribue à diminuer l’isolement, la solitude et l’exclusion afin de prévenir une potentielle détresse psychologique. 

Les enseignants disent également mieux connaître les ressources à la suite des ateliers. Certains ont même pris l’initiative de planifier une visite avec leurs élèves à la Maison des Jeunes de leur quartier. D’autres ont développé une proximité dans leur communication et leur collaboration dans le but d’assurer une continuité avec le plan d’intervention de certains jeunes. 

L’impact sur la collaboration école-famille-communauté contribue ainsi à favoriser une transition harmonieuse vers le secondaire.

Commentaires recueillis auprès d’élèves 

« J’ai retenu que si nous avons des problèmes, on peut se confier à plusieurs ressources pour nous aider à se sentir mieux. » 

« L’atelier m’a vraiment aidée, maintenant je suis une pro à ouvrir les cadenas et l’activité du sac à dos m’a aussi vraiment aidée à penser plus positivement. »

« Après avoir effectué les 2 ateliers présentés par Mon ado au secondaire, je retiens que le secondaire c’est une nouvelle étape, une nouvelle façon de voir les choses et surtout une chance de plus pour se découvrir. »

«  Je remercie Mon ado au secondaire pour les partages, les réponses aux questions et surtout pour le réconfort indirect ressenti au sein de chaque atelier. »

Rendu possible grâce à la participation financière du Regroupement lavallois pour la réussite éducative dans le cadre d’une entente avec le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.


Références

Université de Montréal, L’école secondaire démotive-t-elle les élèves?
Université de Sherbrooke, Enquête menée par l’Université de Sherbrooke sur la santé psychologique des 12 à 25 ans