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8 façons de motiver son jeune

Arrière-plan

22 janvier 2021 Bien-être

Parents

Par Stéfanny Trudeau

Intervenante

« Quand on veut, on peut! » Qui n’a jamais utilisé cette expression pour tenter de se motiver à faire une tâche, une activité, une rencontre sociale ou autre? En effet, la motivation est quelque chose qui fluctue. Mais pour quelles raisons? Et quels sont les facteurs qui l’influencent?

Par définition, la motivation fait référence aux raisons et à l’intérêt que nous portons à une action quelconque. En d’autres termes, la motivation est le noyau de nos actions. Lorsqu’il y a un manque de motivation, c’est généralement parce qu’on ne perçoit pas un gain suffisant en ligne de compte…

La référence au gain est totalement subjective. En effet, ce qui est considéré comme un gain pour un, ne l’est peut-être pas pour l’autre, vice-versa. Par exemple, votre jeune proteste lorsqu’il lui est demandé de ranger sa chambre. S’il ne perçoit aucun avantage à accomplir cette tâche, ce n’est pas surprenant qu’il ne soit pas motivé. Donc, en comprenant comment la motivation est stimulée et comment elle s’entretient, il peut être possible d’aller encore plus loin!


Si votre jeune sent que son opinion et ses idées sont considérés, sa motivation sera plus élevée. En discutant ensemble des possibilités, vous et votre jeune pourrez développer une collaboration créant un sentiment d’autonomie, de confiance et de respect!

Piliers de la motivation

La motivation repose sur 3 piliers fondamentaux : Importance – Confiance – Disposition. Ceux-ci sont nécessaires afin qu’une personne s’active, fasse une tâche, une activité ou autre.

 Ainsi, l’importance fait référence au désir personnel, à quel point cela est important pour elle. La confiance est déterminée par la perception qu’à la personne de sa propre capacité à le faire. Finalement, la disposition fait référence au sentiment que la personne se sent prête et disposée à le faire. En bonus, avoir la liberté de choisir de faire quelque chose de façon volontaire aide à augmenter la motivation! 

Les freins à la motivation

La motivation étant fragile, elle est facilement freinée par des obstacles, dont la résistance. La résistance survient lorsque l’on insiste et pousse dans une direction imposée. Voici qu’est-ce qui augmente les risques de résistance :

  • Essayer de convaincre l’autre de se mettre en action ;
  • Énumérer les avantages de s’activer et prendre seulement position en faveur de ce côté ;
  • Dire à l’autre comment faire ;
  • Mettre en garde contre les conséquences de ne pas s’activer ;
  • Demander quelque chose au-delà des capacités actuelles de l’autre. 

Comment engager et cultiver la motivation

Puisque la motivation prend racine dans 3 piliers personnels (importance, confiance et disposition), c’est autour d’eux que le travail doit s’effectuer. D’emblée, ouvrir une conversation sans jugements, ni conseils est fortement recommandé. Évidemment, cela vient avec un défi, soit d’être compréhensif, adaptatif tout en maintenant vos propres règles et limites à la maison. Pouvoir prendre le temps d’écouter votre jeune sur les raisons de son manque de motivation peut être riche afin de trouver des solutions ou des alternatives innovantes.

8 façons pour motiver votre jeune

  1. Le mettre dans un rôle actif pour la recherche de solutions
  2. Solliciter son point de vue, sa perception
  3. Lui proposer des alternatives (si demandé!)
  4. Explorer ses valeurs importantes du moment, ses intérêts
  5. Regarder ses expériences positives du passé, ce qui a déjà bien fonctionné
  6. Reconnaître l’hésitation de votre jeune comme une ouverture vers une solution différente
  7. Éviter de lui imposer vos choix et vos idées
  8. Maintenir une relation d’ouverture, d’accueil et de compréhension en comprenant que la réalité de votre enfant diffère de la vôtre, tant sur le plan culturel, relationnel, de ses expériences de vie et de ses référents.

 

Référence 

André Jauron, Ergothérapeute – Psychothérapeute, IUSMM. Comment renforcer la motivation de son proche atteint, décembre 2017.