Dans les dernières années, on entend de plus en plus parler de stress, d’anxiété ou même d’anxiété de performance. Chez les adolescents, les transitions et la nouveauté peuvent amener une montagne russe d’émotions.
Comme parent, il est normal de se demander :
Premièrement, il est d’abord important de bien comprendre la différence entre le stress et l’anxiété.
Le stress est une réaction physique normale du corps face à un danger réel ou perçu. Il permet de réagir et même de relever des défis. Par exemple, le stress donne à un élève l’envie d’étudier pour réussir son examen et de se préparer avant de faire un oral. Toutefois, l’accumulation du stress peut devenir difficile à gérer pour certains jeunes.
L’anxiété, c’est plutôt la tendance à créer soi-même un stress, à l’exagérer, à l’éviter ou même à le redouter avant même que la situation survienne.
Par exemple, l’anxiété chez un élève pourrait l’amener à :
« L’anxiété devient un problème lorsqu’elle suscite une réaction exagérée, qu’elle génère une grande détresse, qu’elle est difficile à contrôler, qu’elle dure un certain temps et qu’elle fait en sorte que l’enfant évite certaines situations. Bref, lorsqu’elle nuit au fonctionnement quotidien de l’enfant. » (Naitre et grandir, 2016).
D’abord, il est important de savoir que l’anxiété de performance peut être vécue par tous les jeunes, avec ou sans diagnostic. Ceci est encore plus vrai pour les jeunes vivants avec un trouble développemental du langage (TDL).
En effet, leur capacité à intégrer l’information est moindre. Leur rythme d’apprentissage est plus lent. Leur capacité langagière est en-deçà des élèves sans handicap. Cela entraine donc des difficultés dans la compréhension et l’intégration des apprentissages. Ils vivront plus souvent des retards scolaires ou même des échecs scolaires.
Pourquoi ? Souvent le rendement demandé aux élèves est plus important et le rythme d’apprentissage est plus rapide. De cette façon, ils doivent être de plus en plus autonomes dans leur apprentissage. Ceci devient donc plus difficile à faire, malgré leurs efforts constants. Comme ils sont en âge de se comparer, ils remarquent qu’ils ont de la difficulté à suivre le rythme de leurs pairs. Il est même fréquent de voir que les jeunes ayant un TDL se comparent à leur frère/sœur plus jeunes. Ils ressentent une pression, car la fratrie peut souvent accomplir des tâches plus rapidement et facilement qu’eux-mêmes.
Plusieurs jeunes qui vivent avec un trouble développemental du langage commenceront à :
Ainsi, ils feront beaucoup d’anxiété devant les tâches à accomplir. Par exemple, avant de faire un examen, ils étudieront toute la nuit. Ils auront des réactions d’une très grande détresse.
Plusieurs élèves seront considérés comme étant paresseux ou démotivés. Toutefois, il est plutôt question d’évitement total afin d’éviter de se mettre en échec. Par exemple, certains ne se présenteront pas à un examen ou à la récupération, tandis que d’autres éviteront tous types de compétitions d’équipe.
C’est à ce moment que cela peut devenir problématique. Il est important de mettre en place des trucs et astuces. Le but est d’amener une meilleure confiance chez votre jeune. L’aider permet de passer à travers ces années scolaires de la façon la plus optimale possible. Nous vous invitons à lire l’article : Trucs et astuces pour contrer l’anxiété de performance, afin d’avoir des outils concrets.
Allofprof parents, Qu’est-ce que l’anxiété de performance?
Association Dysphasie +, L’élève ayant un trouble développemental du langage (dysphasie) [document inédit]
Naitre et grandir, L’anxiété chez l’enfant