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Les 5 principes de la parentalité positive

Arrière-plan

4 janvier 2022 Relation parent-enfant

Parents

Par Cindy Grattepain

Agente de communication

Saviez-vous qu’adopter une parentalité positive avec son enfant permet de renforcer sa confiance et de lui fournir les outils nécessaires pour faire les bons choix?

En effet, il s’agit d’une approche éducative où la bienveillance est mise de l’avant dans nos interactions. Les parents qui favorisent une approche positive respectent les réactions de l’enfant en favorisant une éducation non violente. De ce fait, la parentalité positive invite le parent à se mettre à la place de l’enfant pour mieux le comprendre. C’est une démarche qui amène le parent à éduquer son enfant en le guidant plutôt qu’en le contrôlant.

5 principes fondamentaux de la parentalité positive

1. Une éducation affective et émotionnelle

Afin de répondre adéquatement aux besoins affectifs des enfants, il est nécessaire de connaître les étapes de leur maturation émotionnelle. Ainsi, il est plus facile de mieux les comprendre et les accompagner. Lorsqu’il est question des besoins affectifs de l’adolescent, nous faisons référence au besoin d’amour, d’affection et de sécurité.

2. Un cadre et des règles de vie

Même si votre jeune a pratiquement l’air d’un adulte, il a encore besoin d’encadrement. Il est donc essentiel d’exprimer vos limites tout en respectant son intégrité. L’autorité éducative se pense en termes de responsabilité pour rendre l’enfant acteur et responsable de ses actes. Dans ce sens, éduquer n’est pas un projet d’obéissance mais d’écoute de l’état émotionnel. Il est essentiel de solliciter votre jeune pour établir des règles avec lui afin qu’il se sente moins anxieux et plus impliquer.

3. Une écoute active et empathique

Les adolescents ont tendance à croire que personne ne les écoute et que personne ne les comprend. L’écoute active permet au parent d’essayer de comprendre ce que ressent son jeune et de saisir au mieux son message. Cette méthode les aide à exprimer leurs contrariétés et résoudre leurs problématiques. L’avantage de cette pratique est que plus vous serez en mesure d’écouter votre jeune avec considération et bienveillance plus il sera ouvert à vous écouter en retour.


La parentalité positive peut renforcer la confiance des enfants et leur fournir les outils nécessaires pour faire de bons choix.

4. Un sentiment de confiance

La confiance en soi ne se donne pas, au contraire, elle se construit.

 Selon Isabelle Filliozat, le terme “confiance en soi” recouvre quatre dimensions qui se construisent les unes après les autres au cours du développement :

Le sentiment de sécurité intérieure

Il se nourrit au cours du développement de votre jeune. Un enfant, même à l’adolescence a besoin d’affection et de reconnaissance. Ces gestes donnent la sensation d’être solide et protégé.

La confiance en sa propre personne

Les ados s’opposent et développent leur propre personnalité en voulant devenir une personne autonome et séparée des parents. De ce fait, il est essentiel que les parents respectent les désirs, les besoins, les émotions, les choix, les jugements de leurs enfants. Par ce comportement, le parent participe à renforcer la confiance en soi de l’enfant.

La confiance en ses compétences

Le rôle du parent est d’apporter un soutien face aux difficultés de son jeune pour l’aider à surmonter la peur de l’échec. En favorisant les encouragements et le respect des différentes réalisations scolaires et artistiques de l’enfant, celui-ci parviendra davantage à se faire confiance et à continuer ces activités de manière plus sereine.

La confiance relationnelle

Plus l’enfant grandit, plus il sera confronté à d’autres. Certaines relations peuvent influencer la confiance relationnelle des adolescents. Un enfant moqué ou rejeté sera plus facilement en déficit. Le rôle des parents est de les aider en leur apprenant à identifier les sentiments et émotions des autres et en leur apprenant à se défendre de façon non violente.

 5. Une éducation non violente

Les mauvais traitements et les humiliations contribuent à transformer le jeune en un individu perturbé. Il est possible d’avoir une autre approche avec ses enfants et de sortir du schéma de l’adulte tout-puissant. Pour cela, il est essentiel de formuler ses attentes de manière positive et d’éviter de juger l’enfant pour lui-même mais de juger seulement son comportement. Par exemple, dire « Ce que tu as fait n’est pas correct », plutôt que de lui dire « Tu es méchant ».

Un pas à la fois

Adopter la parentalité positive assure un meilleur avenir et une meilleure confiance en soi pour l’enfant. Cette démarche permet d’éviter le stress, les conflits, et les colères. La clé pour réussir l’éducation de son enfant est d’opter pour le dialogue et le positivisme. Si tout cela vous parait beaucoup, rappelez-vous, tout comme votre jeune, il lui a fallu faire un pas à la fois pour faire tous ses apprentissages. Alors soyez indulgent envers vous! Vous faites de votre mieux et c’est déjà beaucoup!


Références


Vie de parents, Les 5C de la parentalité positive
Parlement du Canada
Apprendre à éduquer