À la suite de la lecture de l’article Reconnaître les signes d’intimidation vous vous demandez par où comment pour aider votre jeune? Rassurez vous, c’est tout à fait normal.
S’emporter ou se fâcher pourrait faire en sorte que votre jeune ait peur de vous en dire davantage, soit pour ne pas vous troubler ou par crainte qu’on restreigne ses activités en ligne ou ses sorties autonomes. Voici donc 5 conseils pour vous aider à l’aider :
Pour agir de manière préventive, soyez attentif au modèle que vous représentez pour votre jeune. Des gestes ou des commentaires qui semblent anodins pourraient influencer son ouverture aux autres et son empathie. Reconnaissez que l’intimidation est une situation sérieuse et qu’il faut agir. Certains parents ont été victimes d’intimidation eux-mêmes étant jeunes et pensent qu’il s’agit d’une étape normale de la croissance. Pourtant, ce n’est pas le cas.
Voyez dans chaque moment du quotidien une occasion de renforcer l’estime de soi et la capacité à s’affirmer de votre ado. Donnez-lui des trucs (se tenir droit, parler sans hésitation, avoir la tête haute). Incitez-le à nommer et à exprimer les émotions et les malaises qu’il vit. Il doit apprendre à identifier ce qui le dérange et ensuite, à dire les choses, fermement, sans entrer dans le cercle de la violence et des paroles inadéquates. N’hésitez pas à faire des jeux de rôle avec lui.
Peut-il modifier la situation en exprimant clairement ses limites? A-t-il des alliés? Jusqu’où va l’intimidation subie? Surtout, ne l’incitez pas à la violence. Si le problème ne se règle pas par le dialogue, il faut demander l’aide de la direction de l’école ou à des personnes en autorité.
Bien souvent, les victimes n’osent pas parler, car les intimidateurs les menacent de représailles si des adultes sont mis au courant. Certains pourraient avoir peur d’être considéré comme des « snitchs » par leurs pairs, être gênés et même honteux. D’autres pourraient penser que dénoncer aggravera la situation, que les adultes seront incapables de faire quelque chose ou ne voudront pas agir pour l’aider. Enseignez-lui que le fait d’informer un adulte de confiance est la seule façon d’améliorer la situation. Au besoin, consultez un psychologue, une éducatrice spécialisée ou un psychoéducateur qui l’aidera à développer ses habiletés sociales.
Si le problème se manifeste à l’école, ne tentez pas de régler par vous-même la situation directement avec le jeune intimidateur ou son parent. Privilégiez la présence d’un médiateur, comme un enseignant, un intervenant ou la direction de niveau de son école.
Le problème persiste et vous sentez que votre jeune en est très affecté? N’hésitez pas à demander l’aide d’un psychologue ou d’un psychoéducateur du CLSC. Rappelez-vous qu’il existe plusieurs organismes communautaires qui peuvent vous aider près de chez vous!
Ministère de la famille, Intimidation
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