Le suicide est l’une des principales causes de décès chez les jeunes au Canada. Il représente 24% du taux de décès chez les 15 à 24 ans. Ce pourcentage élevé s'explique par une multitude de facteurs.
En effet, dans cette tranche d’âge, les jeunes traversent souvent des changements hormonaux, comportementaux et sociaux qui peuvent être vécus comme des bouleversements importants.
Le suicide, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), consiste à se donner délibérément la mort. Une tentative de suicide, selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), fait référence à tout comportement suicidaire non mortel et tout acte d’auto-intoxication, d’automutilation ou d’autoagressions avec l’intention ou non de mourir. Les idées suicidaires font quant à elles référence à toutes pensées ou intentions de s’enlever la vie.
Divers aspects de la vie quotidienne peuvent mener les jeunes à poser un geste suicidaire. Ils sont classés en deux catégories :
Plusieurs signes peuvent indiquer qu’un jeune a des pensées ou des comportements suicidaires. Voici quelques exemples :
Toutefois, certains de ces signes peuvent également indiquer l’émergence d’un problème de santé mentale chez le jeune. Ils ne sont pas nécessairement rattachés à un comportement suicidaire. Il est donc important d’aller chercher l’aide d’un professionnel ou d’une personne de confiance afin de vous permettre d’être mieux outillé pour aider votre jeune.
En tant que parent, il est normal de ressentir une gamme d'émotions lorsque vous êtes témoins de certains signes. Voici quelques sentiments souvent vécus par les parents dans ces situations :
Il existe différentes manières de réduire le risque suicidaire chez les jeunes. Une première façon est d'atténuer la souffrance psychologique en faisant appel à des professionnels. Une deuxième manière est de renforcer les liens sociaux. Avoir un réseau social (des amis, des personnes de confiance, de la famille, etc.) peut aider le jeune à se sentir moins seul, à briser son sentiment d’isolement et le silence qui l’accompagne.
Également, nourrir l’espoir chez les jeunes peut les aider à voir plus loin que leurs problématiques actuelles. En effet, leur montrer qu’il y aura des jours meilleurs que ceux qu’ils vivent présentement peut avoir un effet positif.
Parmi les autres sources de réduction de risque du suicide, il y a aussi la promotion des environnements sécuritaires qui favorisent les échanges. C’est-à-dire des espaces sans jugement où il y a une ouverture et une écoute active. Cela peut les aider à identifier leurs forces qui leur permettront de surmonter leurs problèmes.
De plus, un environnement scolaire positif peut aider à prévenir les risques suicidaires. Par exemple, des services ou des programmes sur l’intimidation ou sur la santé mentale peuvent aider à diminuer le taux d’intimidation dans les écoles et ainsi aider les jeunes à se sentir mieux.
Il peut être induit par différents facteurs tant externes qu’internes et il existe une multitude de signes précurseurs. Être vigilant par rapport à ces signes et aller chercher de l’aide ou référer les jeunes selon leurs besoins est primordial.
Voici quelques numéros ou organismes à contacter :
Gouvernement du Canada, Prévention du suicide dans les communautés autochtones
Commission de la santé mentale du Canada, Les jeunes et le suicide – Fiche d’information